Le récit complet du voyage est maintenant disponible sous la forme d'un livre et d'un CDRom de photos.
Le demander à pjcopier@wanadoo.fr
Le Grand Père
Grandes lignes du projet
Je compte partir au début du mois de Juin par le train en direction d'Irkutsk et le lac Baïkal puisque ce sont les deux noms qui m'ont trotté dans la tête.
L'itinéraire: Berlin - Moscou - Irkutsk par le Transsibérien (en tout 7 jours de voyage). Un arrêt à Omsk.
A partir d'Irkutsk, je rejoindrai l'Ile Olkhon où je resterai 8 jours, pour me mettre dans l'ambiance, avec une agence locale francophone.
Puis je prendrai la route à pieds en direction du Parc National de la Tounka puis si j'ai le temps, jusqu'à la Réserve Naturelle de Bargouzine, en prenant le train, le bateau, le car, ou encore un cheval !
Le retour s'effectuera mi-juillet.
L'itinéraire: Berlin - Moscou - Irkutsk par le Transsibérien (en tout 7 jours de voyage). Un arrêt à Omsk.
A partir d'Irkutsk, je rejoindrai l'Ile Olkhon où je resterai 8 jours, pour me mettre dans l'ambiance, avec une agence locale francophone.
Puis je prendrai la route à pieds en direction du Parc National de la Tounka puis si j'ai le temps, jusqu'à la Réserve Naturelle de Bargouzine, en prenant le train, le bateau, le car, ou encore un cheval !
Le retour s'effectuera mi-juillet.
Surprises ou déconvenues? Où se trouve Zyrianovsk?
Parmi les photos retrouvées, un certain nombre montrent la ville d'Omsk située en Sibérie occidentale, d'autres en nombre important présentent la ville de Zyrianovsk: divers bâtiments dont la maison où logeait le Grand Père, la Poste et les chantiers sur lesquels il a sûrement travaillé.
Au dos des photos on lit "Zyrianonsk". Cette erreur orthographique ne m'a pas permis au cours de mes premières recherches de situer cette ville que je pensais être en Sibérie.
Un correspondant internet m'a enfin fait savoir qu'il s'agissait de Zyrianovsk et que cette ville, russe autrefois, se trouve actuellement au Kazakhstan.
Cela change complètement la donne!
Je m'arrêterai sûrement à Omsk, par contre il me sera difficile de pousser jusqu'à Zyrianovsk.
Au dos des photos on lit "Zyrianonsk". Cette erreur orthographique ne m'a pas permis au cours de mes premières recherches de situer cette ville que je pensais être en Sibérie.
Un correspondant internet m'a enfin fait savoir qu'il s'agissait de Zyrianovsk et que cette ville, russe autrefois, se trouve actuellement au Kazakhstan.
Cela change complètement la donne!
Je m'arrêterai sûrement à Omsk, par contre il me sera difficile de pousser jusqu'à Zyrianovsk.
Zyrianovsk
Omsk au siècle dernier...
Omsk se trouve bien sûr encore en Russie.
Cette grande ville se trouve sur la ligne du Transsibérien.
"Elle a été fondée en 1716 et a été le point d'appui pour la mise en valeur des vastes espaces steppiques de la Sibérie." (Petit Futé).
En 1918, Omsk est "capitale de la Russie" créée par une fraction de la bourgeoisie et les cosaques, pour résister au mouvement révolutionnaire des soviets et "laisser le choix aux populations" de choisir leur forme de gouvernement.
En 1919, ce mouvement est "liquidé".
J'y ferai une halte pour retrouver les monuments photographiés par le Grand Père.
Cette grande ville se trouve sur la ligne du Transsibérien.
"Elle a été fondée en 1716 et a été le point d'appui pour la mise en valeur des vastes espaces steppiques de la Sibérie." (Petit Futé).
En 1918, Omsk est "capitale de la Russie" créée par une fraction de la bourgeoisie et les cosaques, pour résister au mouvement révolutionnaire des soviets et "laisser le choix aux populations" de choisir leur forme de gouvernement.
En 1919, ce mouvement est "liquidé".
J'y ferai une halte pour retrouver les monuments photographiés par le Grand Père.
Le Transsiberien
Voyage: départ, déroulement, etc...
Le jeudi 29 mai à 13h44, je quitte Valence pour Paris.
De Paris Nord, je m'embarque pour Berlin où j'arriverai le lendemain vendredi à 7h54. Changement de gare (heureusement je me débrouille à peu près en allemand) puis à 15h22, je quitte Berlin pour Moscou où j'arriverai lundi à 20h35.
Greg a contacté son ami Georges à Moscou qui devrait m'attendre et me trouver un hébergement. Si il est disponible , il pourrait me faire faire une petite découverte de Moscou.
Dimanche après-midi ou lundi matin ce sera le grand voyage de 5.184 km par le Transsibérien. Pendant ce grand voyage de 4 jours, j'aurai le temps de m'acclimater progressivement: lecture des noms de gare, sonorités de la langue...(carte)
Plus loin, une photo de gare prise du Transsibérien par mon Grand Père...
Le Transsibérien s'arrête à Omsk, il serait peut-être judicieux d'y faire une halte pour retrouver l'église et le port photographiés et me renseigner sur les exploitations minières de l'époque, par ailleurs je voudrais commencer au plus vite avec le réceptif d'Olkhon...je ne sais pas encore!
Jeudi 5 juin, vers 14h, je serai à Irkutsk. Là m'attendra un correspondant de l'agence pour prendre un bus régulier en direction de l'Ile d'Olkhon sur laquelle on accède par un bac.
De Paris Nord, je m'embarque pour Berlin où j'arriverai le lendemain vendredi à 7h54. Changement de gare (heureusement je me débrouille à peu près en allemand) puis à 15h22, je quitte Berlin pour Moscou où j'arriverai lundi à 20h35.
Greg a contacté son ami Georges à Moscou qui devrait m'attendre et me trouver un hébergement. Si il est disponible , il pourrait me faire faire une petite découverte de Moscou.
Dimanche après-midi ou lundi matin ce sera le grand voyage de 5.184 km par le Transsibérien. Pendant ce grand voyage de 4 jours, j'aurai le temps de m'acclimater progressivement: lecture des noms de gare, sonorités de la langue...(carte)
Plus loin, une photo de gare prise du Transsibérien par mon Grand Père...
Le Transsibérien s'arrête à Omsk, il serait peut-être judicieux d'y faire une halte pour retrouver l'église et le port photographiés et me renseigner sur les exploitations minières de l'époque, par ailleurs je voudrais commencer au plus vite avec le réceptif d'Olkhon...je ne sais pas encore!
Jeudi 5 juin, vers 14h, je serai à Irkutsk. Là m'attendra un correspondant de l'agence pour prendre un bus régulier en direction de l'Ile d'Olkhon sur laquelle on accède par un bac.
Veille de départ...
Certains disent "veillée d'armes"!
Je ne suis pas dans cette situation, je vais découvrir un pays qui a toujours beaucoup fait parler, attirant et repoussant à la fois, une autre manière de vivre. Et j'y vais sans armes! à part quelques "opinels" comme cadeaux et un peu de lavande pour les dames.
Vous verrez plus bas la photo de mon compagnon pendant la marche. C'est un Carrix, chariot initié par Bernard Olivier sur la route de la Soie. Il avait baptisé le sien "Joë", je vais appeler le mien "Bob", certains sauront pourquoi!
Jeudi 13h40 Valence, puis Paris - Berlin - Moscou...
A bientôt.
Je ne suis pas dans cette situation, je vais découvrir un pays qui a toujours beaucoup fait parler, attirant et repoussant à la fois, une autre manière de vivre. Et j'y vais sans armes! à part quelques "opinels" comme cadeaux et un peu de lavande pour les dames.
Vous verrez plus bas la photo de mon compagnon pendant la marche. C'est un Carrix, chariot initié par Bernard Olivier sur la route de la Soie. Il avait baptisé le sien "Joë", je vais appeler le mien "Bob", certains sauront pourquoi!
Jeudi 13h40 Valence, puis Paris - Berlin - Moscou...
A bientôt.
De Berlin
Voyage sans encombres, de nuit jusqu'à Berlin. Un peu de difficultés pour trouver la résidence où je dois loger car deux rues portent le même nom (l'une dans Berlin Ouest, l'autre dans Berlin Est...) mon premier choix n'étant pas le bon, j'ai dû faire 7 à 8 km à pinces...Après une bonne douche, je pars à la découverte tout d'abord de Berlin Ouest dont je traverse le célèbre "Tiergarten", ce parc immense situé entre l'Est et l'Ouest.
Le lendemain, je pars vers le Berlin historique dont une bonne partie se trouvait à l'Est: Porte de Brandebourg, l'avenue "Unter den Linden" la cathédrale "Berliner Dom"...ce qui m'a frappé, surtout en regardant l'ensemble des bâtiments entourant le nouveau Parlement allemand, c'est un mariage harmonieux entre les bâtiments anciens et les bâtiments modernes. Le centre d'affaires est aussi trés beau avec un immense terre-plein couvert, sonorisé par des chants d'oiseaux et des jets d'eau. Ce centre d'affaires et tout le quartier sont le siège de toutes les grandes firmes du monde capitaliste...le socialisme disparu, les sociétés mondialistes et capitalistes sont arrivées au galop!
Avant d'embarquer pour Moscou à la gare de Lichtenberg, j'ai pu traverser un quartier typique des années 50-60 dont les immeubles commencent à bien se délabrer.
Le lendemain, je pars vers le Berlin historique dont une bonne partie se trouvait à l'Est: Porte de Brandebourg, l'avenue "Unter den Linden" la cathédrale "Berliner Dom"...ce qui m'a frappé, surtout en regardant l'ensemble des bâtiments entourant le nouveau Parlement allemand, c'est un mariage harmonieux entre les bâtiments anciens et les bâtiments modernes. Le centre d'affaires est aussi trés beau avec un immense terre-plein couvert, sonorisé par des chants d'oiseaux et des jets d'eau. Ce centre d'affaires et tout le quartier sont le siège de toutes les grandes firmes du monde capitaliste...le socialisme disparu, les sociétés mondialistes et capitalistes sont arrivées au galop!
Avant d'embarquer pour Moscou à la gare de Lichtenberg, j'ai pu traverser un quartier typique des années 50-60 dont les immeubles commencent à bien se délabrer.
Mardi 3 juin - BIALA PODASKA.
J'ai fait bien involontairement une halte-découverte de la Pologne orientale, hier matin au lever du soleil>
En entrant en Biélorussie, je me suis fait débarquer du train qui m'emmenait a Moscou.
Longue attente sans explications, puis je suis remis dans le train...en sens inverse, vers la Pologne. C'est un douanier polonais qui a pu m'expliquer que je devais avoir un visa de transit pour le Biélorussie, même si je ne m'arrête pas. Cela ne se pose pas pour un voyage en avion. Il me donne l'adresse du consulat le plus proche.
Arrivée en début de matinée; longue queue (j'etais 130°) retire papier a remplir...passe a la banque pour payer...photo identite...
Je l'ai eu ce matin.
Entre temps:visite de la ville, très étendue, qui fait penser a nos petites villes en extension des années 50-60; bâtiments traditionnels mêlés a ceux de 2008.
J'embarque pour Moscou a 18.30.
En entrant en Biélorussie, je me suis fait débarquer du train qui m'emmenait a Moscou.
Longue attente sans explications, puis je suis remis dans le train...en sens inverse, vers la Pologne. C'est un douanier polonais qui a pu m'expliquer que je devais avoir un visa de transit pour le Biélorussie, même si je ne m'arrête pas. Cela ne se pose pas pour un voyage en avion. Il me donne l'adresse du consulat le plus proche.
Arrivée en début de matinée; longue queue (j'etais 130°) retire papier a remplir...passe a la banque pour payer...photo identite...
Je l'ai eu ce matin.
Entre temps:visite de la ville, très étendue, qui fait penser a nos petites villes en extension des années 50-60; bâtiments traditionnels mêlés a ceux de 2008.
J'embarque pour Moscou a 18.30.
MOSCOU
Depuis mes mésaventures en Biélorussie, le voyage vers Moscou s'est déroule sans problème a partir de cette petite ville polonaise (N. 52*02.039' - E. 023*.07.174') de ma relégation> Je voudrais faire une remarque sur la bureaucratie; ce ne sont pas les bureaux que je critiquerais (le chef de bureau a été très accommodant), ce que je critique, c'est le silence glacial de la méthode policière.
Accueilli a Moscou par les amis de Greg chaleureux et arrangeants au possible. Après avoir déposé mes sacs dans un appartement vide, en instance de location, Serguei m'emmène a travers Moscou pour une visite rapide mais néanmoins instructive.
Passage oblige dans le métro moscovite qui n'a rien a envier au parisien car il est grandiose, de marbre et de colonnades habille, mais bonde aussi de menu peuple qui court après son business.
Nous allons tout d'abord acheter mon billet pour Irkutsk ( a cette occasion, j'ai failli me faire tirer mon appareil photo). En allant en direction de la Place Rouge et du Kremlin, nous passons sous les sinistres immeubles du KGB dont les missions n'ont pas change: sécurité intérieure du pays. Ses portes monumentales sont toujours surmontées de la faucille, du marteau et de l'étoile rouge.
Petit repas dans un resto "branche années 60"ou les menus sont décores de tampons administratifs, musique ambiante du même ton.
Descente vers le Kremlin et la Place Rouge. Un peu ému quand même, pensant a toute l'histoire des 50 dernières années. Eh bien, ce n'est pas ce que je croyais...ce n'est pas si grandiose. Cette place ou l'on voyait défiler les troupes, les chars et les missiles n'est pas si grande que cela (effets de l'intox et du grand angle). Mais elle est belle est chargée de siècles d'histoire. Quant au Kremlin, n'en voit que les murailles, mais cela vaut le déplacement.
A la nuit, nous rentrons a travers la ville animée comme toutes les grandes capitales. En me couchant, je crois entendre une cavalcade de chevaux dans la ruelle voisine (je n'ai pas encore goute a la vodka) effectivement trois chevaux avec les jeunes qui les montent passent en riant aux éclats (pas les chevaux). J apprendrai le lendemain que c'est la recréation de l'école de cirque voisine .
Vendredi, je poursuis ma visite tout seul, je redescends sur la Place Rouge et le Kremlin tout en cherchant une station Internet que je trouve pas.
A 21h, les amis viennent me chercher et c'est l'embarquement dans le Transsibérien.
Accueilli a Moscou par les amis de Greg chaleureux et arrangeants au possible. Après avoir déposé mes sacs dans un appartement vide, en instance de location, Serguei m'emmène a travers Moscou pour une visite rapide mais néanmoins instructive.
Passage oblige dans le métro moscovite qui n'a rien a envier au parisien car il est grandiose, de marbre et de colonnades habille, mais bonde aussi de menu peuple qui court après son business.
Nous allons tout d'abord acheter mon billet pour Irkutsk ( a cette occasion, j'ai failli me faire tirer mon appareil photo). En allant en direction de la Place Rouge et du Kremlin, nous passons sous les sinistres immeubles du KGB dont les missions n'ont pas change: sécurité intérieure du pays. Ses portes monumentales sont toujours surmontées de la faucille, du marteau et de l'étoile rouge.
Petit repas dans un resto "branche années 60"ou les menus sont décores de tampons administratifs, musique ambiante du même ton.
Descente vers le Kremlin et la Place Rouge. Un peu ému quand même, pensant a toute l'histoire des 50 dernières années. Eh bien, ce n'est pas ce que je croyais...ce n'est pas si grandiose. Cette place ou l'on voyait défiler les troupes, les chars et les missiles n'est pas si grande que cela (effets de l'intox et du grand angle). Mais elle est belle est chargée de siècles d'histoire. Quant au Kremlin, n'en voit que les murailles, mais cela vaut le déplacement.
A la nuit, nous rentrons a travers la ville animée comme toutes les grandes capitales. En me couchant, je crois entendre une cavalcade de chevaux dans la ruelle voisine (je n'ai pas encore goute a la vodka) effectivement trois chevaux avec les jeunes qui les montent passent en riant aux éclats (pas les chevaux). J apprendrai le lendemain que c'est la recréation de l'école de cirque voisine .
Vendredi, je poursuis ma visite tout seul, je redescends sur la Place Rouge et le Kremlin tout en cherchant une station Internet que je trouve pas.
A 21h, les amis viennent me chercher et c'est l'embarquement dans le Transsibérien.
LA VIE DANS LE TRANSSIBERIEN
Ce que j'avais appris sur ce train légendaire est a peu prés conforme a la réalité: confort, petits soins de la Provonitsa (chef de wagon), marchands ambulants sur les quais de gares principales ou les arrêts avoisinent 20mn. Dans le train, on peut faire du thé, du café a toute heure puisqu'il ya, au fond du wagon, un samovar (grosse bouilloire) a disposition jour et nuit. Dans le kit remis a l'arrivée, outre les draps et une serviette il y a du dentifrice, un peigne, un savon et du cirage...
Toutes les fenêtres sont décorées de rideaux bleu ciel (couleur du Baïkal)
Quant a la convivialité...je ne l'ai pas constatée puisque j'ai été seul dans mon compartiment durant la moitie du voyage, et les repas m'étaient servis a ma place.
Le paysage, même s'il est uniforme, n'est pas monotone: si l'on ferme les yeux 30 sec, quand on les ouvre, c'est différent.
Dans la première partie, les villages aux maisons de bois semblent très pauvres, il ya beaucoup d'entrepôts et de silos abandonnes et démantelés. Peu de troupeaux dans les champs.
Plus dans le centre cela s'ameliore un peu; jardinets coquets, maisons en réfection.
La foret de bouleaux et de pins est presente partout, mais il semble que les 'pluies acides' aient fait des dégâts.
Toutes les fenêtres sont décorées de rideaux bleu ciel (couleur du Baïkal)
Quant a la convivialité...je ne l'ai pas constatée puisque j'ai été seul dans mon compartiment durant la moitie du voyage, et les repas m'étaient servis a ma place.
Le paysage, même s'il est uniforme, n'est pas monotone: si l'on ferme les yeux 30 sec, quand on les ouvre, c'est différent.
Dans la première partie, les villages aux maisons de bois semblent très pauvres, il ya beaucoup d'entrepôts et de silos abandonnes et démantelés. Peu de troupeaux dans les champs.
Plus dans le centre cela s'ameliore un peu; jardinets coquets, maisons en réfection.
La foret de bouleaux et de pins est presente partout, mais il semble que les 'pluies acides' aient fait des dégâts.
Irkutsk
A 5200 km de Moscou, Irkutsk est vraiment "la ville" de la Sibérie, au cœur de la Siberie Orientale, à 50 km du lac Baïkal.
Tout d'abord avant-poste militaire, ce site devint rapidement une ville importante, lieu d'échanges commerciaux (route du thé, comptoirs des fourrures...Sa situation, tant militaire qu'économique en firent un carrefour incontournable entre la Chine, la Russie et l'Europe.
Au cours de mon premier passage, je n'ai pas pris le temps de bien découvrir cette ville mais j'ai pu le faire de manière plus approfondie à mon retour d'Olkhon et avant de repartir vers Novossibirsk.
L'urbanisme de cette ville juxtapose les misons traditionnelles en bois, les immeubles du XIX° et les constructions modernes dans un mélange quelques fois surprenant.
Même cohabitation étonnante: le début de l'avenue Lénine est marqué par la statue de cette figure politique, et elle se termine par la statue monumentale du tsar Alexandre III !
Tout d'abord avant-poste militaire, ce site devint rapidement une ville importante, lieu d'échanges commerciaux (route du thé, comptoirs des fourrures...Sa situation, tant militaire qu'économique en firent un carrefour incontournable entre la Chine, la Russie et l'Europe.
Au cours de mon premier passage, je n'ai pas pris le temps de bien découvrir cette ville mais j'ai pu le faire de manière plus approfondie à mon retour d'Olkhon et avant de repartir vers Novossibirsk.
L'urbanisme de cette ville juxtapose les misons traditionnelles en bois, les immeubles du XIX° et les constructions modernes dans un mélange quelques fois surprenant.
Même cohabitation étonnante: le début de l'avenue Lénine est marqué par la statue de cette figure politique, et elle se termine par la statue monumentale du tsar Alexandre III !
du village de KUSHIR - Ile d'Olkhon sur le Lac Baikal
N.35*11 919
E. 107*20 666
Le voyage d'Irkutsk a l'ile a été une aventure en soi: vieux car plein au départ et prenant encore des passagers en cours de route...Radiateur qui chauffe... freins qui fument...Le pire: nous roulions depuis environ 100km sur une route en terre lorsque le chauffeur décide de prendre une autre piste en plein champ. Ce chemin m'a fait penser a celui qui joint Tubanet a la Tete de la Dame par les abreuvoirs? La solidité de la construction mécanique russe a montré là sa renommée.
Arrive au village, une interprète m'attend pour me piloter: une chambre dans une isba en bois, WC "au fond du jardin" et seau d'eau et cuvette pour la petite toilette. Pas de douches, mais le banya, sorte de sauna. Il y a un centre d'accueil principal une (accueil, restauration) et chaque petite isba est prés de la maison d'une famille qui se charge de son entretien.
Le village est très rustique: maisons de bois traditionnelles pas forcement reluisantes, mais il y a de plus en plus de maisons en construction, toutes en bois, bien entendu. Vaches et chiens errants...Mais on sent que le tourisme prend une place prépondérante. Il y a au moins 10 personnes qui travaillent pour la structure sans compter les magasins qui fournissent les touristes.
Le lendemain, je suis parti avec un groupe de 8 (américains, russes, hollandais parlant allemand...super...) dans un minibus sur une piste et dans des conditions de pistes auxquelles je suis maintenant habitue.
Extrémité est de mon voyage, au delà l'horizon s'ouvre sur encore 400 km de lac. Je suis le seul a laisser cairn et offrande au totem chamanique.
La pluie et le brouillard gâchent beaucoup la sortie mais la soupe de poisson et les sandwichs au fromage prepares par le chauffeur pendant que nous faisons une heure de marche a pieds réchauffent le ventre et le cœur.
Petite soirée folklorique de chants traditionnels que j/ai pu enregistrer mais au cours de laquelle je n'ai malheureusement pas pu prendre de photos.
E. 107*20 666
Le voyage d'Irkutsk a l'ile a été une aventure en soi: vieux car plein au départ et prenant encore des passagers en cours de route...Radiateur qui chauffe... freins qui fument...Le pire: nous roulions depuis environ 100km sur une route en terre lorsque le chauffeur décide de prendre une autre piste en plein champ. Ce chemin m'a fait penser a celui qui joint Tubanet a la Tete de la Dame par les abreuvoirs? La solidité de la construction mécanique russe a montré là sa renommée.
Arrive au village, une interprète m'attend pour me piloter: une chambre dans une isba en bois, WC "au fond du jardin" et seau d'eau et cuvette pour la petite toilette. Pas de douches, mais le banya, sorte de sauna. Il y a un centre d'accueil principal une (accueil, restauration) et chaque petite isba est prés de la maison d'une famille qui se charge de son entretien.
Le village est très rustique: maisons de bois traditionnelles pas forcement reluisantes, mais il y a de plus en plus de maisons en construction, toutes en bois, bien entendu. Vaches et chiens errants...Mais on sent que le tourisme prend une place prépondérante. Il y a au moins 10 personnes qui travaillent pour la structure sans compter les magasins qui fournissent les touristes.
Le lendemain, je suis parti avec un groupe de 8 (américains, russes, hollandais parlant allemand...super...) dans un minibus sur une piste et dans des conditions de pistes auxquelles je suis maintenant habitue.
Extrémité est de mon voyage, au delà l'horizon s'ouvre sur encore 400 km de lac. Je suis le seul a laisser cairn et offrande au totem chamanique.
La pluie et le brouillard gâchent beaucoup la sortie mais la soupe de poisson et les sandwichs au fromage prepares par le chauffeur pendant que nous faisons une heure de marche a pieds réchauffent le ventre et le cœur.
Petite soirée folklorique de chants traditionnels que j/ai pu enregistrer mais au cours de laquelle je n'ai malheureusement pas pu prendre de photos.
de KUSHIR a ELANTSY
Sur l'Ile, j'ai pu faire quelques randonnées en suivant la bordure du lac et en entrant plus avant dans les terres.
Lundi 16 juin, j'ai pris le départ direction 270° tout d'abord en suivant la route en terre battue, pour une première etape a la fin de laquelle je me suis rapproche du lac pour mon bivouac. La 2 ème étape parcourue au travers de la steppe de l'ile m'a amené au bac permettant de passer sur le continent. Après être allé au village me ravitailler pour 3 jours, je me suis a nouveau installe au bord du lac pour une nuit très ventée et très fraiche (13°). Au matin, j'ai failli perdre mon duvet qui s'envolait sous les fortes rafales de vent.
Pour les 3 jours suivants, j'ai poursuivi a travers la steppe. Paysages de moyenne montagne ressemblant aux hauts plateaux du Vercors ou du Mont Lozère. A la différence prés qu'il y a encore moins de monde.
Peu de fleurs pour le moment. A noter cependant de magnifiques anémones pulsa-tilles a 450m d'altitude.
Peu d'oiseaux: traquets, perdrix, accenteur, buses variables, 2 aigles...Pas de mammifères sinon, aperçu en plusieurs fois, une espèce de rat des champs un peu plus gros qu'un cobaye avec la queue en panache.
Je pense que je trouverai plus de faune lorsque je serai dans la taïga (foret). Les quelques arbres rencontres sur l'ile sont exclusivement des pins et des mélèzes sur le continent> A proximite des rivières (aujourd'hui) que des aulnes et des saules.
Peu de rencontres: 2 par jour environ a proximité de fermes qui sont très isolées. Celle que j'ai longée hier est a 20-30km du bourg le plus proche. Les bâtiments de ferme sont très pauvres vus de l'extérieur. Je n'ai pas encore pu entrer dans une de ces fermes.
Les troupeaux sont ici importants: 40 a 50 bovins; les troupeaux de brebis beaucoup moins importants que chez nous.
A Elantsi, ou je suis arrive ce matin vers 10h, je suis tout d'abord allé qux renseignements dans un "magazin" et la patronne m'a envoyé en face a l'hôtel, je n'ai pas paye cher, mais çà ne vaut pas plus: pas de douche, pas de lavabo dans la chambre; on fait avec...et même sans!
Demain dimanche, je prends le chemin de LITSVYANKA en longeant le plus possible la cote (cela n'a jamais été fait), sinon sur la piste forestière un peu plus a l'intérieur.
Je compte 5 jours pour ce tronçon.
Pour situer sur Google:
Depart (Khuzir) 53°11' 99''
107° 20' 36.6''
Bivouac 1= 53° 06' 56.2"
107° 02' 30.2"
Bivouac 2 = 53° 01' 00.0"
106' 50' 00.0"
Bivouac 3 = 52° 58' 28.04"
106° 48' 20.07"
Bivouac 4 = 52° 52' 58.0"
106° 45' 18.5"
Elantsy 52° 47' 49.7"
106° 24' 05.4"
Lundi 16 juin, j'ai pris le départ direction 270° tout d'abord en suivant la route en terre battue, pour une première etape a la fin de laquelle je me suis rapproche du lac pour mon bivouac. La 2 ème étape parcourue au travers de la steppe de l'ile m'a amené au bac permettant de passer sur le continent. Après être allé au village me ravitailler pour 3 jours, je me suis a nouveau installe au bord du lac pour une nuit très ventée et très fraiche (13°). Au matin, j'ai failli perdre mon duvet qui s'envolait sous les fortes rafales de vent.
Pour les 3 jours suivants, j'ai poursuivi a travers la steppe. Paysages de moyenne montagne ressemblant aux hauts plateaux du Vercors ou du Mont Lozère. A la différence prés qu'il y a encore moins de monde.
Peu de fleurs pour le moment. A noter cependant de magnifiques anémones pulsa-tilles a 450m d'altitude.
Peu d'oiseaux: traquets, perdrix, accenteur, buses variables, 2 aigles...Pas de mammifères sinon, aperçu en plusieurs fois, une espèce de rat des champs un peu plus gros qu'un cobaye avec la queue en panache.
Je pense que je trouverai plus de faune lorsque je serai dans la taïga (foret). Les quelques arbres rencontres sur l'ile sont exclusivement des pins et des mélèzes sur le continent> A proximite des rivières (aujourd'hui) que des aulnes et des saules.
Peu de rencontres: 2 par jour environ a proximité de fermes qui sont très isolées. Celle que j'ai longée hier est a 20-30km du bourg le plus proche. Les bâtiments de ferme sont très pauvres vus de l'extérieur. Je n'ai pas encore pu entrer dans une de ces fermes.
Les troupeaux sont ici importants: 40 a 50 bovins; les troupeaux de brebis beaucoup moins importants que chez nous.
A Elantsi, ou je suis arrive ce matin vers 10h, je suis tout d'abord allé qux renseignements dans un "magazin" et la patronne m'a envoyé en face a l'hôtel, je n'ai pas paye cher, mais çà ne vaut pas plus: pas de douche, pas de lavabo dans la chambre; on fait avec...et même sans!
Demain dimanche, je prends le chemin de LITSVYANKA en longeant le plus possible la cote (cela n'a jamais été fait), sinon sur la piste forestière un peu plus a l'intérieur.
Je compte 5 jours pour ce tronçon.
Pour situer sur Google:
Depart (Khuzir) 53°11' 99''
107° 20' 36.6''
Bivouac 1= 53° 06' 56.2"
107° 02' 30.2"
Bivouac 2 = 53° 01' 00.0"
106' 50' 00.0"
Bivouac 3 = 52° 58' 28.04"
106° 48' 20.07"
Bivouac 4 = 52° 52' 58.0"
106° 45' 18.5"
Elantsy 52° 47' 49.7"
106° 24' 05.4"
Elantsy-Irkutsk... plus vite que prevu
Il a plu toute la nuit et au matin de ce dimanche 22 juin, le ciel est plombe, l'atmosphère est humide, tout est poisseux. Je n'ai qu'une envie: quitter ce village qui semble concentrer des ondes négatives...
Il est 9h30, a la sortie du village, je m'engage sur une piste forestière plus ou moins marquée sur la carte, mais elle est dans la bonne direction. La pluie qui ne s'était pas décidée, se déclare et le vent se met de la partie. C'est ainsi jusqu'à 16h environ où je me décide a m'arrêter et a monter la tente: galère sous la pluie + vêtements mouilles. Une fois dessous, je m'enfile dans le duvet et me fais une soupe bien chaude. Je décide de dormir....jusqu'à 19h d'un trait!
Lendemain matin, même temps: je profite d'une trêve de la pluie pour plier la tente à toute vitesse (mentalement, j'avais prévu la chronologie des opérations pour être rapide et mouiller le moins de choses possible.
Un demi-heure après, je suis sur la piste dans la taïga détrempée, Bob qui s'enfonce jusqu'au moyeu me fait...J'espère que cette piste me mènera quelque part vers le village vaguement indique sur la carte. C'est bon et par chance, un camion se prépare a partir: on peut me conduire jusqu'à la route principale. Après 2-3 km de marche sur celle-ci (il y a peu de voitures, c'est 13h) une Toyota noire, aux vitres fumées s'arrête et recule (un peu inquiet quand même : police, mafia russe ?) je ne vois pas l'intérieur. Enfin, un jeune gars sort, va ouvrir le coffre, charge Bob tout crotteux et je monte. OK pour Irkutsk. Conduite pas très orthodoxe, mais vers 16h30, on arrive. Je ne sais pas ou me faire déposer. Je dis "hôtel" et il m'emmène au plus grand hôtel d'Irkutsk...j'y passe une nuit, savoure la douche, mais dors mal: il pleut toujours.
Je me décide a telephoner a "Baïkal nature" qui va m'aider a trouver autre chose. Une demi-heure apres, une hotesse francophone m'emmene dans un appartement collectif loue par Gallina. Si les exterieurs sont minables, l'interieur est parfait: 3 chambres+ une cuisine commune.
Il y a deja là Klaus de Berlin qui part a Olkhon demain. Nous passons la soiree et une partie de la nuit a bavarder.
Dans l'apres-midi, malgré la pluie, je continue ma visite d'Irkutsk qui se révèle magnifique, mais comme tout ce qui est russe c'est le croisement du meilleur et du pire.
Je partirai sans doute jeudi 25 pour l'embouchure de l'Angara: LISTVIANKA qui est une station trés cotée pour les russes et qui s'urbanise à grande vitesse.
Il est 9h30, a la sortie du village, je m'engage sur une piste forestière plus ou moins marquée sur la carte, mais elle est dans la bonne direction. La pluie qui ne s'était pas décidée, se déclare et le vent se met de la partie. C'est ainsi jusqu'à 16h environ où je me décide a m'arrêter et a monter la tente: galère sous la pluie + vêtements mouilles. Une fois dessous, je m'enfile dans le duvet et me fais une soupe bien chaude. Je décide de dormir....jusqu'à 19h d'un trait!
Lendemain matin, même temps: je profite d'une trêve de la pluie pour plier la tente à toute vitesse (mentalement, j'avais prévu la chronologie des opérations pour être rapide et mouiller le moins de choses possible.
Un demi-heure après, je suis sur la piste dans la taïga détrempée, Bob qui s'enfonce jusqu'au moyeu me fait...J'espère que cette piste me mènera quelque part vers le village vaguement indique sur la carte. C'est bon et par chance, un camion se prépare a partir: on peut me conduire jusqu'à la route principale. Après 2-3 km de marche sur celle-ci (il y a peu de voitures, c'est 13h) une Toyota noire, aux vitres fumées s'arrête et recule (un peu inquiet quand même : police, mafia russe ?) je ne vois pas l'intérieur. Enfin, un jeune gars sort, va ouvrir le coffre, charge Bob tout crotteux et je monte. OK pour Irkutsk. Conduite pas très orthodoxe, mais vers 16h30, on arrive. Je ne sais pas ou me faire déposer. Je dis "hôtel" et il m'emmène au plus grand hôtel d'Irkutsk...j'y passe une nuit, savoure la douche, mais dors mal: il pleut toujours.
Je me décide a telephoner a "Baïkal nature" qui va m'aider a trouver autre chose. Une demi-heure apres, une hotesse francophone m'emmene dans un appartement collectif loue par Gallina. Si les exterieurs sont minables, l'interieur est parfait: 3 chambres+ une cuisine commune.
Il y a deja là Klaus de Berlin qui part a Olkhon demain. Nous passons la soiree et une partie de la nuit a bavarder.
Dans l'apres-midi, malgré la pluie, je continue ma visite d'Irkutsk qui se révèle magnifique, mais comme tout ce qui est russe c'est le croisement du meilleur et du pire.
Je partirai sans doute jeudi 25 pour l'embouchure de l'Angara: LISTVIANKA qui est une station trés cotée pour les russes et qui s'urbanise à grande vitesse.
Irkutsk - Lisviantska - Irkutsk
Mercredi 26 juin.
Il pleut toujours a Irkutsk et j'en profite pour prendre des points de reperes afin de ne pas me retrouver demuni pour prendre le car qui va me conduire a Listvianka: horaires, billets... Ambiance de gare routiere tres rurale: toute la campagne environnante est là apres avoir fait ses emplettes sur le marche. Figurez vous que je ne me suis pas senti etranger ...! Je chronometre aussi le temps de marche pour venir a pieds.
Le lendemain, tout se passe bien pour le depart: c'est parfait. J'arrive a Listvianka vers 18h et la c'est la grosse deception: batiments archi neufs, d'un gout douteux ( d'apres moi) qui vont devenir des hotels ou residences de loisirs. Marché de souvenirs et de produits locaux a prix exhorbitants. Je me sauve bien vite sur un sentier forestier, quittant ce cher lac qui me semble lui aussi bien triste ce soir. Passe devant des villas surveillees par video et chiens hargneux (les premiers que je rencontre ainsi). Le chemin ne debouche pas et je plante la tente tant bien que mal aupres d'un petit ruisseau. Belle flore forestiere (j'y reviendrai dan la prochaine version). Le matin je pars à pieds pour Bolchaia Rechka, 22 km sur une route en ligne droite et je bivouaque peu apres le village en essayant de m'eloigner le plus possible des tas d'ordures! ( 51° 7' 57.1'' - 104° 46' 5'').
Le lendemain matin, je m'enfonce dans la taiga.
A Chemianska (3 maisons de forestiers, gardes du Parc National) on m'informe que les pistes sont coupees a cause des pluies et de l'eau qui s'ecoule sur le "permafrost" (sol impermeable gelé en profondeur). Le forestier me montre le niveau de la ceinture! Il m'indique un autre passage.., mais j'ai vaguement compris que "c'est problem".
Je pars. Au bout de 3 km, j'enleve les grosses et mets les sandales. De l'eau jusqu'au genou...Bob a moitie noye...je marche ainsi encore 5 km apres avoir mis gants et polaire manches longues 35*) pour eviter taons et moustiques, qui malgre tout piquent a travers... J'en ai marre, cherche un coin de bivouac en veillant a ne pas ouvrir la tente tout de suite.
Le lendemain, j'essaie de trouver un autre passage en allant faire une reconnaissance. Heureux GPS qui me permet de positionner les affaires que je laisse. Cela ne m'empeche pas de tourner en rond a un certain moment.
Retrouve mes affaires, et je decide de rentrer a Irkutsk
Il pleut toujours a Irkutsk et j'en profite pour prendre des points de reperes afin de ne pas me retrouver demuni pour prendre le car qui va me conduire a Listvianka: horaires, billets... Ambiance de gare routiere tres rurale: toute la campagne environnante est là apres avoir fait ses emplettes sur le marche. Figurez vous que je ne me suis pas senti etranger ...! Je chronometre aussi le temps de marche pour venir a pieds.
Le lendemain, tout se passe bien pour le depart: c'est parfait. J'arrive a Listvianka vers 18h et la c'est la grosse deception: batiments archi neufs, d'un gout douteux ( d'apres moi) qui vont devenir des hotels ou residences de loisirs. Marché de souvenirs et de produits locaux a prix exhorbitants. Je me sauve bien vite sur un sentier forestier, quittant ce cher lac qui me semble lui aussi bien triste ce soir. Passe devant des villas surveillees par video et chiens hargneux (les premiers que je rencontre ainsi). Le chemin ne debouche pas et je plante la tente tant bien que mal aupres d'un petit ruisseau. Belle flore forestiere (j'y reviendrai dan la prochaine version). Le matin je pars à pieds pour Bolchaia Rechka, 22 km sur une route en ligne droite et je bivouaque peu apres le village en essayant de m'eloigner le plus possible des tas d'ordures! ( 51° 7' 57.1'' - 104° 46' 5'').
Le lendemain matin, je m'enfonce dans la taiga.
A Chemianska (3 maisons de forestiers, gardes du Parc National) on m'informe que les pistes sont coupees a cause des pluies et de l'eau qui s'ecoule sur le "permafrost" (sol impermeable gelé en profondeur). Le forestier me montre le niveau de la ceinture! Il m'indique un autre passage.., mais j'ai vaguement compris que "c'est problem".
Je pars. Au bout de 3 km, j'enleve les grosses et mets les sandales. De l'eau jusqu'au genou...Bob a moitie noye...je marche ainsi encore 5 km apres avoir mis gants et polaire manches longues 35*) pour eviter taons et moustiques, qui malgre tout piquent a travers... J'en ai marre, cherche un coin de bivouac en veillant a ne pas ouvrir la tente tout de suite.
Le lendemain, j'essaie de trouver un autre passage en allant faire une reconnaissance. Heureux GPS qui me permet de positionner les affaires que je laisse. Cela ne m'empeche pas de tourner en rond a un certain moment.
Retrouve mes affaires, et je decide de rentrer a Irkutsk
Pause a Irkutsk
Je n'ai pas pu avoir de place en chambre d'hôtes et je me dirige vers le premier hôtel proche de la gare routière. Bonne présentation mais pas de douches ou de lavabos. Peu importe, j'en profiterai demain...Pendant la nuit, on a frappé plusieurs fois à ma porte: on veut me vende de la bière...par la suite (2 ou 3 fois), je n'ai pas ouvert!
Dans le même hôtel, je trouve 3 Croates qui vont à Pekin en vélo: échanger quelques phrases en allemand, même élémentaire, m'a souvent servi et pour le coup, cela va me mettre sur une piste intéressante le lendemain.
C'est donc le lendemain que je retrouve cette équipe en compagnie de Français qui accompagnent Phlippe FUCHS le marathonien qui court vers Pékin. Je raconte mon histoire et de fil en aiguille, j'obtiens le n° de téléphone d'un prof de géologie qui enseigne à l'Universite de Novossibirsk. Bon tuyau que je mets à profit le lendemain. Madame Michele Debrenne est en examens mais pourra me recevoir pour échanger sur les exploitations minieres de Siberie. Je vais donc organiser mon voyage en conséquence: Novossibirsk se trouve sur le trajet du Transsiberien et donc sur la route d'Omsk, je peux donc y faire une étape sans problème.
Avant de quitter Irkutsk, je flâne sur le marché et dans les boutiques pour ramener quelques souvenirs à la famille.
Dans le même hôtel, je trouve 3 Croates qui vont à Pekin en vélo: échanger quelques phrases en allemand, même élémentaire, m'a souvent servi et pour le coup, cela va me mettre sur une piste intéressante le lendemain.
C'est donc le lendemain que je retrouve cette équipe en compagnie de Français qui accompagnent Phlippe FUCHS le marathonien qui court vers Pékin. Je raconte mon histoire et de fil en aiguille, j'obtiens le n° de téléphone d'un prof de géologie qui enseigne à l'Universite de Novossibirsk. Bon tuyau que je mets à profit le lendemain. Madame Michele Debrenne est en examens mais pourra me recevoir pour échanger sur les exploitations minieres de Siberie. Je vais donc organiser mon voyage en conséquence: Novossibirsk se trouve sur le trajet du Transsiberien et donc sur la route d'Omsk, je peux donc y faire une étape sans problème.
Avant de quitter Irkutsk, je flâne sur le marché et dans les boutiques pour ramener quelques souvenirs à la famille.
Vers Novossibirsk
Avant de prendre le chemin du retour (eh oui, nous sommes le 5 juillet), je vais envoyer un cerain nombre de choses par la Poste afin d'alléger les bagages pour le voyage en avion. Peine perdue! démarches compliquées et pour une fois je renonce, on verra plus tard.
J'arrive à Novossibirsk deux jours plus tard à 22h et n'ai que la solution de loger à l'hôtel (cher). J'ai mon rendez-vous à l'Université où je me rends par minibus sans problème pour l'adresse puisque Madame DEBRENNE m'a envoyé les coordonnées par SMS: je n'ai qu'à les montrer au chauffeur (Akademgorodok universitet).
Je passe donc 3h à l'Université à expliquer ma recherche. Un autre professeur, orginaire du Kazakhstan, me confirme qu'il y a bien un complexe minier trés important à Zyrianovsk. Il me donne l'adresse du Consulat à Omsk, mais reste sceptique sur l'obtention d'un visa, qui nécessite aussi un "voucher" ou invitation...Présente aussi à cette rencontre le Dr Françoise DEBRENNE, chercheur retraitée au CNRS.
Ce soir-là je campe au bord de l'Ob, vaste fleuve qui va se jeter dans l'Ocean arctique. Ses berges sont envahies de campeurs-pêcheurs qui mettent la musique de la voiture au maximum et ce jusqu'à une heure avancée de la nuit. Moustiques encore...j'allume un feu pour les éloigner, mais sans grand succés. Ma tenue blanche "raid-light"me rend vraiment service à cette occasion.
Me rendre au plus vite à Omsk est maintenant une urgence pour avoir quelques jours à Zyrianovsk.
J'arrive à Novossibirsk deux jours plus tard à 22h et n'ai que la solution de loger à l'hôtel (cher). J'ai mon rendez-vous à l'Université où je me rends par minibus sans problème pour l'adresse puisque Madame DEBRENNE m'a envoyé les coordonnées par SMS: je n'ai qu'à les montrer au chauffeur (Akademgorodok universitet).
Je passe donc 3h à l'Université à expliquer ma recherche. Un autre professeur, orginaire du Kazakhstan, me confirme qu'il y a bien un complexe minier trés important à Zyrianovsk. Il me donne l'adresse du Consulat à Omsk, mais reste sceptique sur l'obtention d'un visa, qui nécessite aussi un "voucher" ou invitation...Présente aussi à cette rencontre le Dr Françoise DEBRENNE, chercheur retraitée au CNRS.
Ce soir-là je campe au bord de l'Ob, vaste fleuve qui va se jeter dans l'Ocean arctique. Ses berges sont envahies de campeurs-pêcheurs qui mettent la musique de la voiture au maximum et ce jusqu'à une heure avancée de la nuit. Moustiques encore...j'allume un feu pour les éloigner, mais sans grand succés. Ma tenue blanche "raid-light"me rend vraiment service à cette occasion.
Me rendre au plus vite à Omsk est maintenant une urgence pour avoir quelques jours à Zyrianovsk.
A Omsk...
A Olkhon, j'avais réussi à trouver l'adresse d'une chambre d'hôtes dont la propriétaire parle le français. Je téléphone donc à IRINA qui peut me recevoir quelques jours. Cet hébergement est très confortable. Les petits déjeuners très copieux me permettent de me passer du repas de midi!
A Omsk, je souhaite valider la photographie de l'église et essayer d'obtenir un visa pour le Kazakhstan.
IRINA acepte bien volontiers de me servir d'interprête pour aller demander le visa. Malheureusement, je n'ai pas de « voucher » (invitation) et il faut trois jours ouvrés pour obtenir le visa. J'embarque pour la France le 18 et toutes ces formalites ne pourront être remplies dans un délais me permettant de rester au moins 2 jours à Zyrianovsk. Grosse déception, un peu attendue quans même.
Quant à l'église, son emplacement existe, c'est maintenant la Place Lenine, mais bien sûr elle a été détruite, pour laisser la place au grand homme...Je veux cependant trouver sur place une image quelconque de cette église: gravure, peinture ou autres photos; alors je passe plusieurs heures dans les musées, librairies, bibliothéque, mais ma méconnaissance du russe pose des limites à cette recherche.
Anecdote: en qualité de français, ma visite au musée ethnographique a été gratuite avec en complément la visite de la salle du trésor contenant diverses richesses du régime tsariste dont l' étendard personnel du tsar Alexandre III qui en a laissé un exemplaire en cadeau à Paris lors de sa visite à Napoléon III.
Je vais marcher et camper deux jours dans la foret proche d'Omsk au bord de l'Yrich.
Le dernier soir, avant mon départ, IRINA me fait la surprise d'une soirée musicale: accordéon, saxo et un peu de chansons françaises. Grand merci pour ces amis qui sont venus passer quelques heures en ma compagnie et clore mon voyage en chansons.
Je suis déçu de voir ma recherche s'arrêter ici, mais les contacts que j'ai pu avoir me permettront certainement de poursuivre par correspondance.
Quelques mots sur "BOB"
Bob a été mon fidéle collaborateur pendant les journées de marche.
Pourquoi Bob? A une certaine époque, j'ai pris goût à utiliser les ânes dans l'animation des activités de vacances pour enfants, principalement pour accompagner les randonnées. Au cours d'une saison d'été, nous avons appelé une âne "Bob" parce que "Bob Dylan"...(humour du Chaffal-merci Bernard)!
Le nom de cet accessoire est en fait "Carrix" fabriqué en Suisse par le fabricant du même nom. Il permet de tracter 20 kg environ sans poids sur les épaules, car un baudrier de torse renvoie la traction et le poids sur la ceinture. Seule précaution: bien répartir le chargement car il bascule facilement d'un côté ou de l'autre. Bien équilibré, sur un chemin peu accidenté, on peut se libérer les mains et les bras.
Sur les chemins trandformés en ruisseau de la taïga, nous avons frisé l'immersion, mais il n'y a pas eu de dégats.
En conclusion, c'est un trés bon accessoire.
Pourquoi Bob? A une certaine époque, j'ai pris goût à utiliser les ânes dans l'animation des activités de vacances pour enfants, principalement pour accompagner les randonnées. Au cours d'une saison d'été, nous avons appelé une âne "Bob" parce que "Bob Dylan"...(humour du Chaffal-merci Bernard)!
Le nom de cet accessoire est en fait "Carrix" fabriqué en Suisse par le fabricant du même nom. Il permet de tracter 20 kg environ sans poids sur les épaules, car un baudrier de torse renvoie la traction et le poids sur la ceinture. Seule précaution: bien répartir le chargement car il bascule facilement d'un côté ou de l'autre. Bien équilibré, sur un chemin peu accidenté, on peut se libérer les mains et les bras.
Sur les chemins trandformés en ruisseau de la taïga, nous avons frisé l'immersion, mais il n'y a pas eu de dégats.
En conclusion, c'est un trés bon accessoire.
samedi 28 novembre 2009
Chroniques du voyage
Le récit intégral du voyage est maintenant disponible sous la forme d'un livre et d'un CD Rom de photos.
Le demander à pjcopier@wanadoo.fr
Le demander à pjcopier@wanadoo.fr
Merci !
Greg à Grenoble pour l'ensemble de ses conseils avant le départ,
Brigitte SEURT pour ses traductions,
"Baïkal Nature" à Irkutsk,
Sergüei et Luda à Moscou,
Tatiana "Chez Nikita",
Sergueï et Anastasia à Khuzir,
Anna Bragurunroba à Irkutsk,
Galina Bolschedworowa à Irkutsk,
Irina à Omsk
Michèle Debrenne, Universite de Novossibirsk,
Docteur Françoise Debrenne, CNRS, Novossibirsk-Paris
Irina et ses amis à Omsk,
ainsi qu'à ma famille et aux amis qui m'ont soutenu et encouragé.
Grand merci à mes interlocuteurs russes qui ont souvent fait preuve de beaucoup de compréhension...
Brigitte SEURT pour ses traductions,
"Baïkal Nature" à Irkutsk,
Sergüei et Luda à Moscou,
Tatiana "Chez Nikita",
Sergueï et Anastasia à Khuzir,
Anna Bragurunroba à Irkutsk,
Galina Bolschedworowa à Irkutsk,
Irina à Omsk
Michèle Debrenne, Universite de Novossibirsk,
Docteur Françoise Debrenne, CNRS, Novossibirsk-Paris
Irina et ses amis à Omsk,
ainsi qu'à ma famille et aux amis qui m'ont soutenu et encouragé.
Grand merci à mes interlocuteurs russes qui ont souvent fait preuve de beaucoup de compréhension...
vendredi 27 novembre 2009
Le récit complet du voyage
Le récit complet du voyage est enfin disponible sur 100 pages accompagnées d'un CD-Rom des photographies sous forme de diaporama power point.
A commander à l'adresse suivante: pjcopier@wanadoo.fr
A commander à l'adresse suivante: pjcopier@wanadoo.fr
Inscription à :
Articles (Atom)